l’Ecologie : bien faire, pour de mauvaises raisons

La COP21 va se tenir à Paris dans un mois.

Les dirigeants des pays riches vont déclarer doctement que la planète est en danger, afin de décréter la transition énergétique.

Que doit-on en penser ?


Du dérèglement climatique …

Vous qui êtes un lecteur assidu de ce blog, vous savez que le réchauffement de la planète, la montée du niveau des océans et autres catastrophes climatiques annoncées, sont des « vérités » encore très discutées (voir article sur ce sujet).

Pour prendre un exemple : certes la température de la planète augmente de 0,01°C par an (ce n’est pas moi qui le dis, c’est le GIEC !).  Cette augmentation reste de toute évidence modeste par rapport aux grandes variations de la température dans l’histoire de la Terre … et il n’est vraiment pas prouvé que l’homme y soit pour quelque chose.

Mais il est dorénavant admis qu’il faut dire que le péril gronde, et que les climato-sceptiques dans mon genre sont politiquement incorrects !

Ne discutez pas, c’est comme çà !

… et des actions à prendre !

Donc, puisque la planète est au bord du gouffre, il faut prendre des décisions :

  • abandonnons le pétrole, et le charbon,
  • n’allons pas chercher le gaz de schiste,
  • démontons les centrales nucléaires,
  • construisons des fermes solaires, des éoliennes et des hydroliennes
  • calfeutrons nos maisons,
  • mangeons des insectes au lieu de la viande… etc

Tout ceci s’appelle la « transition énergétique »

Prenons du recul :

Objectivement, les actions ci-dessus ne sont pas foncièrement mauvaises ! Elle sont même souhaitables à terme puisque le pétrole et le gaz auront de toute façon une fin, et qu’il faudra bien trouver des énergies alternatives.

Par contre les raisons invoquées pour justifier lesdites actions sont, de l’avis de beaucoup, plus idéologiques que rationnelles.

Alors que faire ?

  • dénoncer l’inanité du message climato-catastrophiste ? Le risque serait alors grand que, le motif disparaissant, les peuples repoussent les actions correctrices jusqu’à la dernière limite, voire jusqu’au moment où la pénurie énergétique mondiale sera telle que des conflits majeurs pourront apparaître.
  • fermer les yeux sur la pièce de théâtre de dimension planétaire qui se déroule devant nous ? Et accepter tout simplement que l’humanité mène à bien cette révolution nécessaire ; pour de fausses raisons, certes, mais est-ce si important ?

Conclusion :

Mieux vaut idéologique que trop tard.

 

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