Les vrais chiffres de la religiosité en France

A écouter les médias, le catholicisme serait en train de disparaitre en France, et la laïcité serait triomphante.

Y-a-t’il des statistiques sur le sujet ?


Les diverses religions aujourd’hui

Des instituts de sondage ont mesuré avec précision les taux des différentes pratiques religieuses :

  • 56 % des Français se déclarent catholiques,
  • 8 % musulmans,
  • 1,4 % protestants,
  • 1,4 % orthodoxes,
  • 1,3 % bouddhistes,
  • 0,8 % juifs,
  • 27 % sans religion.

Quid de la pratique religieuse ?

Les études sur la pratique religieuse concernent uniquement les catholiques.

Au début des années 1960, environ 90 % des Français se présentaient comme catholiques, dont 35 % de pratiquants réguliers ou occasionnels.

Au début des années 1970, les pourcentages étaient encore de 82 % de catholiques déclarés et de 20 % de pratiquants.

Aujourd’hui, les catholiques pratiquants réguliers sont 3 millions, auxquels s’ajoutent 10 millions de pratiquants occasionnels, soit un total de 20% de catholiques pratiquants dans la population française, pourcentage stable depuis les années 70.

Et les baptisés ?

Il y a aujourd’hui 44 millions de baptisés, soit, sur 65 millions d’habitants, les deux tiers de la population.

Les projections montrent qu’en 2045, le pays comptera entre 33 et 37 millions de baptisés, ce qui sera encore une masse considérable.

La catholicité visible dans notre environnement ?

  • 100 000 édifices religieux,
  • dont 150 cathédrales et 45 000 églises paroissiales.
  • 4 400 communes portent un nom de saint,
  • dans le calendrier civil, les six plus grandes fêtes chrétiennes sont des jours fériés,

Quel est le poids des catholiques dans la société?

Dans le domaine de l’enseignement, une famille française sur deux confie son enfant à un moment ou à un autre de son parcours scolaire à l’enseignement catholique.

Le scoutisme catholique revendique aujourd’hui 125.000 membres.

Dans le domaine de l’aide sociale, du caritatif et de l’humanitaire, tant en France que pour les missions françaises à l’étranger, si l’on supprimait d’un trait les associations catholiques, ce serait une perte immense.

 

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