Lutter contre le Terrorisme Islamique

Jamais guerre n’a été si difficile à conduire … et si on réfléchissait ensemble ?


Le terrorisme existe depuis des dizaines d’années

Ce constat n’est malheureusement pas assez présent dans les médias

Depuis près de 40 années, les palestiniens luttent contre Israël en utilisant l’arme du terrorisme ; le Ezbollah a tenté de vider le Liban de toute influence chrétienne ; le terrorisme est présent en Afrique dans pratiquement tous les pays ;

Depuis 1960, l’Allemagne a subit les Fractions Armée Rouge ; l’Italie les Brigades Rouges ; l’Irlande, l’IRA ; l’Espagne, le GRAPO … et cette liste est loin d’être exhaustive !

Il est donc important de regarder le passé pour en tirer des enseignements.

 

Qu’y a-t’il de commun entre toutes ces organisations ?

Si l’on regarde bien les différents cas, il s’agit soit d’une revendication de nature territoriale (mouvements indépendantistes), soit visant à étendre territorialement une culture (extrémisme de gauche), soit à éradiquer une culture d’un territoire (extrémisme de droite ou Djiadisme).

Par ailleurs, l’idéologie (ou la religion) a toujours été un paramètre essentiel : IRA (catholiscisme), le Ezbollah (le chiisme), le Djiadisme (le salafisme), les mouvements d’extrême gauche (le marxisme, le maoisme).

Si on résume : pour se déchaîner, le terrorisme doit s’appuyer sur une sur une idéologie, d’une part, et sur une revendication territoriale, d’autre part.

 

Comment les mouvements terroristes du passé ont-ils été éradiqués ?

Pratiquement toujours par affaiblissement de leur idéologie : soit parce le communisme ou les idéologies d’extrême droite ne font plus recette, soit parce que les indépendantismes, à force de ne rien obtenir, ont lassé leurs militants.

 

Cas particulier du Djiadisme : la confusion entre l’Oumma et les extrémistes

Le Djiadisme trouve son fondement idéologique dans le Coran, qui est également le livre saint de tous les musulmans (l’Oumma) ; ceci entraîne donc tout naturellement une confusion entre les deux groupes, d’autant que :

  • il n’est pas simple de dire que les Djiadistes ne sont pas des musulmans,
  • il est impossible pour un mécréant de condamner les versets du Coran qui fondent le Djiadisme, sans blesser la conscience des « bons mulsulmans ».

Or, si on interprète bien l’histoire, c’est en détruisant le fondement idéologique du Djiadisme que l’on maîtrisera le terrorisme Islamique !

 

Comment affaiblir le fondement idéologique du Djiadisme ?

Tout d’abord, coupons le cou au trop fameux « pas d’amalgame », qui consiste à disjoindre de force les deux groupes (Oumma et Djiadistes), sans s’appuyer sur aucun raisonnement rationnel. Cette stratégie conduit à légitimer le terrorisme, et à exaspérer le citoyen moyen qui perçoit bien que les Djiadistes sont à l’évidence des musulmans !

Pour trouver un fondement au « pas d’amalgame », la théorie du « loup solitaire » ou du « déséquilibré mental » a été tentée ; aujourd’hui, elle fait presque rire, d’autant que chaque action terroriste se révèle toujours être le fait d’un groupe de personnes …

Une troisième stratégie a été tentée en poussant le message « l’Islam est une religion d’amour » ; cette tentative, plus crédible que les précédentes, reste, à mon avis, loin d’être convaincante, tellement il est facile de démontrer le contraire par la simple lecture du Coran (cf article du 28 juillet 2016).

Que faire alors ?

Tout d’abord, il faut combatte pied à pied l’Islam politique (cf article du 31 juillet 2016) en tenant bon sur les revendications communautaristes incessantes : voile, nicab, burkini, cantines Hallal, quartier interdits à la police.

Puis, il faut pousser par tous les moyens les autorités musulmanes à interpréter les articles controversés du Coran, en s’appuyant sur les contradictions propre à ce livre saint :

Par exemple ; il y a un verset coranique qui dit : « Pas de contrainte en religion ! » (2:256) alors que d’autres versets recommandent de tuer les mécréants. Sans doute serait-il possible à des « théologiens musulmans », efficacement relayés par les médias, de « contextualiser » les versets décriés et de mettre en avant les versets plus « civilisés » en expliquant pourquoi ces versets sont à considérer.

Tout le monde y trouverait son compte : la communauté française (toutes origines confondues) qui couperait ainsi le Djiadisme de son fondement théologique, et même l’Islam qui pourrait espérer convertir plus de monde …

 

Conclusion

Les politiques français font une erreur grossière en ne prenant pas le problème à bras le corps et en ne profitant pas de l’ambiance actuelle pour jeter les bases d’une véritable lutte contre l’Islam politique, d’une part, et d’une relation apaisée avec les musulmans, d’autre part.