Islam et Salafisme

Nous sommes actuellement en plein débat sur l’islamisme et le terrorisme …

Les hommes et femmes politiques, notamment de gauche, cherchent désespérément à noyer le poisson, au cri de « pas d’amalgame » et « halte à l’islamophobie » !

Essayons d’y voir plus clair


Rappelons quelques fondamentaux

Le 3ème Reich, a osé réaliser l’impensable et l’inacceptable : épuration ethnique, éliminations des juifs, des roms, des homosexuels, des handicapés … Inutile que je vous rappelle toutes les horreurs qui ont été perpétrées au nom de cette idéologie.

Ces faits ont été unanimement condamnés par le monde entier, et le sont encore.

Aujourd’hui, faire partie d’une association suspectée de défendre l’idéologie nazie vous fait encourir les foudres de la justice, et ladite association est immédiatement dissoute ; du coup, on n’entend pratiquement plus parler de telles associations !

Que se passe-t-il aujourd’hui au Moyen Orient ?

J’ai sans doute une vue très imparfaite, mais il me semble qu’il se commet actuellement au Moyen Orient des horreurs tout à fait similaires à celles perpétrées par le national socialisme :  épuration religieuse et élimination des chrétiens, incitation au terrorisme hors frontière, exécutions sommaires, déplacement de populations, enfermements …

Oui bien sûr, nous ne savons pas tout ! Mais la vraie question est de savoir s’il faut fermer les yeux, comme on a fermé les yeux pour l’URSS, la Chine et les autres dérapages de l’histoire … ou si il faut réagir maintenant … et si oui, comment ?

Qui est fautif ?

Les exactions citées dans le paragraphe précédent sont évidemment le fait de musulmans ; mais le problème est que, nous européens de culture judéo-chrétienne, ne comprenons pas les subtilités de l’Islam, et les profondes fractures qui existent entre les différentes mouvances.

Il faut donc essayer :

  • de ne pas mettre dans un même sac, Sunnites et Chiites, soufis et salafistes et autres mouvances,
  • de ne pas inventer de nouveaux mots-valise (comme : terrorisme, djihadisme ou islamisme) pour désigner un ennemi sans contour ni définition.

Essayons de cerner la mouvance la plus impliquée dans les actes terroristes, à savoir le Salafisme.

Le Salafisme, un Islam avec lequel il sera toujours impossible de composer

Le Salafisme désigne les mouvements de réforme qui défendent le retour à l’islam originel, celui du prophète et de ses compagnons.

Les salafistes ont une vue très stricte du Coran et de la Sunna, en particulier en ce qui concerne le dogme de l’unicité divine qui s’est à leurs yeux altéré au fil des siècles, ce qui a conduit à la naissance de groupes que les salafistes ne considèrent plus comme musulmans, soufis et chiites, perçus comme associant à Dieu d’autres divinités.

Il va de soi que le Salafisme ne peut absolument pas admettre l’existence à ses côté d’autres religions, en particulier les religions juive et chrétienne.

Incidemment, l’Islam de France tel qu’appelé de leurs vœux par certains hommes politiques, l’Islam raisonnable vivant en harmonie avec les autres religions, ne trouvera évidemment aucun soutien chez les salafistes.

Le Salafisme est en effet une religiosité de rupture. Soit on adhère au dogme dans toute sa pureté et on rejette toutes les innovations, soit on est en dehors. Cela conduit à des pratiques ultraconservatrices : niqab, ségrégation des sexes, rejet des autres sensibilités musulmanes …

Une majorité de Salafiste sont quiétistes, c’est à dire essentiellement centrés sur la prédication ; mais à côté de cette mouvance purement spirituelle, s’est développée une mouvance djihadiste et politique, qui est elle, tournée vers le combat et l’action violente.

De fait, le Salafisme, de par son exigence spirituelle, est un terreau rêvé pour que certains individus se radicalisent ; force est de constater que c’est aujourd’hui sur ce terreau que se développe le terrorisme.

Les Frères musulmans se sont revendiqués pendant un certain temps du salafisme.

Daech se revendique aujourd’hui du Salafisme-djiadiste et politique.

Quelle attitude avoir ?

le Salafisme-djihadiste et politique n’est qu’une mouvance minoritaire à l’intérieur du Salafisme ; mais cette mouvance est clairement dangereuse.

Il serait donc souhaitable d’éviter par tous les moyens que le Salafisme-djihadiste prospère dans notre pays.

Pour ce qui concerne le Salafisme-quiétiste, même si nous n’avons, à priori aucun raison de les combattre, force est de noter :

  • qu’il constitue le terreau de la radicalisation, d’une part,
  • qu’il ne peut en aucun cas s’intégrer dans notre culture, puisqu’il est, par définition, partisan de la Charia, d’un mode de vie incompatible avec la culture occidentale (en particulier vis à vis des femmes) et qu’il ne pourra jamais admettre de cohabiter à côté d’autres religions, d’autre part.

Tout ceci conduit à penser que l’interdiction pure et simple des associations Salafistes en France, serait un moyen simple et efficace de lutter à la fois contre les dérives terroristes, et contre le développement d’un communautarisme agressif qui impose le niqab, et une certaine forme de harcèlement dans les banlieues.

En conclusion

Interdire les associations Salafistes en France aurait le mérite d’être une décision lisible et non ambiguë.

Certes, il se trouvera mille coupeurs de cheveux en quatre pour expliquer que tous les Salafistes ne sont pas des terroristes ; que les désigner comme ennemis procède d’un amalgame, d’une islamophobie rampante, d’une xénophobie abominable, et autres expressions définitives issues de la doxa bien-pensante.

Sauf que l’on ne naît pas Salafiste ! On choisit de l’être !

Et puis au fond, l’interdiction d’association, n’est pas une interdiction de croire ! C’est par contre une interdiction de s’afficher comme tel et d’utiliser son appartenance pour imposer son mode de vie autour de soi.

C’est ce que nous voulons ! non ?

 

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