C’est périodique ; en ce moment la presse nous ressert un marronnier appelé « réchauffement climatique »
Voici deux ou trois éléments de réflexion, dont vous ferez ce que vous voudrez :
Le réchauffement climatique est-il sensible aujourd’hui ?
Certains affirment sans rire que depuis quelques années le globe se réchauffe ; que cette tendance est sensible et que tout le monde peut s’en rendre compte en mettant le nez dehors.
Malheureusement, le Met-office, organisme international respectable s’il en est, relève les températures depuis près de 20 ans, en plus de 3000 points sur la planète. Les moyennes de toutes ces mesures ont été reportées année après année sur le graphique ci-dessous (les températures sont entre 14,0 °C et 14,9 °C). Nous pouvons ainsi voir l’évolution au cours des 15 dernières années :
Le résultat est visuellement sans appel … Ça monte, ça descend, mais ça reste globalement horizontal.
Ceux qui ressentent le réchauffement climatique ont des super-pouvoirs !
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Et dans le long terme ?
Là, la chose est différente.
Des météorologues ont repris les températures mesurées depuis 1850 (le début de l’ère industrielle).
Pour chaque année ils ont établi un minimal/maximal (je crois comprendre qu’il s’agit de la marge d’erreur dans les mesures) et ils ont classés les années de la plus chaude à la plus froide.
De plus, pour que nous comprenions bien, ils ont coloré la fin du 19ème siècle en violet, et le début du 21ème en rouge.
Là visuellement, on voit bien ! les années les plus chaudes sont plutôt rouges et les plus froides plutôt en violet ; donc les températures augmentent doucement au cours du temps.
Ceci dit, notons bien que les températures n’ont augmenté que de 0,5 °C en 150 ans ! Inutile de renouveler votre garde-robe en prévision du réchauffement à court terme.
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Sommes nous dans un cycle long, ou dans une élévation due à l’homme ?
That is the question !
0,3°C par siècle … soit 3°C depuis le moyen âge … Nous sommes en phase avec les descriptions littéraires en notre possession qui semblent indiquer que le début du Xème siècle était plus froid qu’aujourd’hui ; mais quelle imprécision dans les mesures !
Il n’est pas non plus impossible que l’homme ait participé au 0,5°C de réchauffement constaté depuis le début de l’ère industrielle, mais vraiment, rien n’est prouvé !
En vertu du principe de précaution, il n’est pas interdit de prendre quelques dispositions, mais, de grâce, en prenant la juste mesure du phénomène, qui n’est pas si dramatique que certains veulent bien le dire.
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L’élévation du niveau des mers
L’élévation rapide de la température devenant un peu difficile à plaider (surtout que certains trouvent cette augmentation plutôt agréable pendant les vacances d’été), les écologiques se sont alors concentrés sur l’élévation du niveau des mers et océans.
Le raisonnement est simple : si la température augmente, le niveau des mers va monter : la mer va recouvrir nos côtes, seuls les monts d’Arée émergeront en Bretagne, Paris Plage va devenir une réalité géographique … bref : la cata !
A l’appui de la thèse de montée des eaux, les médias nous présentent des évènements connexes : une île du Pacifique qui disparait sous les flots ! un bâtiment à Soulac-sur-Mer qui risque de basculer dans la mer …
Sauf qu’en France, personne n’a pu constater une quelconque élévation moyenne du niveau des marées ! que les polders Hollandais sont toujours à sec et qu’en dehors des disparitions d’habitation en bord de mer due à l’érosion maritime, aucune maison n’a été engloutie par les flots.
Une petite remarque au passage : les écologistes, comme on va le voir ci-après, expliquent la montée du niveau des eaux à cause de la fonte des glaces.
En fait, si la température de la planète augmentait, le véritable phénomène conduisant à une montée des eaux serait la dilatation de toute l’eau contenue dans toutes les mers et tous les océans ! Ce phénomène serait infiniment plus sensible que l’apport d’eau du fait de la fonte des glaces !
Sauf que toute l’eau de la planète constitue une gigantesque bouillotte, qui mettrait un temps considérable à se réchauffer (j’ai en tête un siècle par degré, mais je n’ai pas retrouvé l’information précise).
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La fonte des glaces
Les écologistes, sentant que l’élévation du niveau des mers est peu crédible dans l’absolu, ont alors transporté le débat sur la fonte des glaces. Là, tout le monde peut attester de la réduction progressive de glaciers dans les Alpes.
Toute la question est de savoir si ces glaciers disparaissent du fait de l’augmentation de la température, ou du fait de la pollution qui diminue leur albédo ?
Profitons en pour tordre le cou à deux idées toutes faites.
La fonte des glaces en Arctique :
L’essentiel des glaces du nord de la planète flottent sur la mer ; c’est de la banquise ; leur fonte n’élève pas le niveau de la mer d’un seul centimètre. Faites l’expérience avec un verre plein d’eau à ras bord, dans lequel vous introduisez un glaçon : le glaçon fond et le niveau de l’eau reste absolument constant.
Par ailleurs, le Groenland, que nous connaissons couverts de glace, a été appelé Groenland (le pays vert) lors de sa découverte au Xème siècle, justement parce qu’il était couvert de végétation. Comme quoi la glace, ça va et ça vient !
La fonte des glaces en Antarctique :
Les glaces de l’Antarctique reposent pour la plus grande part sur un continent ; ce sont donc des glaciers.
La fonte des glaciers fait revenir de l’eau à la mer ; donc, en toute logique cette eau élève le niveau des eaux. Sauf que l’élévation du niveau des océans du seul fait de l’eau rapportée par les glaciers est infime : de l’ordre de quelques centimètres, en supposant qu’ils fondent complétement.
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Conclusion
Voilà, vous ferez de ces réflexions ce que vous voudrez, mais mon opinion personnelle est la suivante :
- Certes l’homme doit être attentif à ne pas faire n’importe quoi sur notre Terre ! et à ce titre, les écologistes sont fondés à nous pousser à être prudents,
- Mais lesdits écologistes sont également prompts à grossir et amplifier mille fois les dangers qui nous menacent pour convaincre les populations : en l’occurrence, le réchauffement de la planète tel qu’ils nous le présentent, relève du roman fantastique !
Dommage, parce qu’à force de crier « au loup », on peut ne plus être entendu …