Glossaire de la vie courante

Cher lecteur, vous êtes quelquefois déroutés par le vocabulaire employés par nos hommes et femmes politiques.

Heureusement www.factualite.fr est là pour vous aider à mieux comprendre le sens profond des mots.


Altérité

Wikipédia dit que l’altérité est la « reconnaissance de l’autre dans sa différence« . De fait, les penseurs du siècle dernier disaient qu’au nom de l’altérité, chaque membre du corps social devait laisser à l’autre, un espace pour que s’expriment sa culture, ses goûts, son droit à la liberté (limitée comme chacun sait par la liberté des autres).

Cette acception est aujourd’hui totalement dépassée ; au titre de l’altérité, il est maintenant demandé (par exemple) :

  • aux croyants de ne pas témoigner de leur foi, afin de ne pas gêner ceux qui ne croient pas,
  • aux  hétérosexuels de ne pas faire état de leur déplorables préférences, afin de rendre hommage à ceux qui ne supportent le contact physique avec l’autre sexe,
  • aux citoyens ordinaires, de reconnaitre aux porteurs de casquette-à-l’envers, le droit imprescriptible de sauter au dessus des barrières du métro,

De façon plus générale, l’altérité moderne demande à chaque membre d’un groupe majoritaire, de se renier et de reconnaitre aux membres d’un groupe minoritaire le droit de n’en faire à leur tête.

Cette définition ne s’applique pas, évidemment, aux censeurs de la pensée unique, car ils ont la lourde responsabilité sociale de déterminer qui est l’ « autre », et qui se rend coupable du non-respect de l’altérité.

L’altérité fait ainsi partie des concepts purement injectifs (non bijectifs) ; comme nous le verrons, il y en a bien d’autres.

Anti-sémitisme

Les Sémites sont l’ensemble des peuples utilisant ou ayant utilisé les langues sémitiques. Ces peuples se situent principalement au Moyen-Orient, dans la péninsule arabique, le Croissant fertile, en Afrique du Nord et une grande partie de l’Éthiopie ainsi que l’Érythrée.

Selon cette définition, le peuple juif, les palestiniens, les irakiens, les saoudiens, et quelques autres sont donc des sémites.

On pourrait penser qu’un antisémite est donc un individu qui ne supporte pas les peuples de cette région ! Mais là où les choses se compliquent, c’est quand la presse fait état de pro-palestiniens anti-sémites, ce qui relève, au sens littéral du terme du sado-masochisme le plus pur !

Pour comprendre le sens moderne du terme « antisémitisme », il faut admettre qu’il est indissociable du mot « racisme » … On parlera ainsi de « Racisme et d’antisémitisme », locution insécable qui signifie « contre les juifs, et contre l’état d’Israël ».

Du coup, encore plus complexe est le cas de Stéphane Hessel, juif, pro-palestinien et opposé à l’état d’Israël qui se retrouve à la fois, sémite, antisémite, raciste et indigné … Ça fait quand même beaucoup pour un seul homme.

Citoyen

Le mot « citoyen » était jusqu’à une date récente un nom commun, qui désignait l’habitant de la cité, et par extension le membre de la communauté nationale.

Depuis quelques années, ce mot est devenu un « adjectif politique », nouveau concept grammatical, qui permet de d’exprimer simplement ce qui est politiquement bien orienté par opposition à ce qui ne l’est pas.

Ainsi, telle personne aura une « attitude citoyenne », l’élu invitera ses concitoyens à participer à un « vote citoyen », ou les automobilistes conduiront de « façon citoyenne ».

Inutile de s’égarer à trouver une signification « qualificative » à l’adjectif « citoyen » ; aucun sens concret ne peut être trouvé ; il dépendra totalement du contexte : un vote citoyen est pas définition un vote de gauche, alors que la conduite automobile citoyenne est une conduite prudente ; on voit toute l’étendue de la contradiction.

Par contre, ceux qui sont contre une idée qualifiée de « citoyenne » auront les plus grande difficulté à trouver un adjectif contraire ; c’est normal, il n’y en a pas.

Clivant

Le clivage est l’aptitude de certains minéraux à se fracturer selon des surfaces planes dans des directions privilégiées lorsqu’ils sont soumis à un effort mécanique.

Par analogie, une attitude clivante est donc une attitude qui divise l’opinion.

Pour prendre un exemple, Nicolas Sarkozy disant qu’il faut une droite décomplexée est à l’évidence clivant, tandis que François Hollande désignant les riches et la finance à la vindicte publique ne l’est pas.

Vous ne comprenez pas ? C’est que vous ne connaissez rien à la minéralogie ! Pourtant, je vous ai bien dit « dans des directions privilégiées » !

Le plan « riches/pauvres » n’est pas un plan de clivage, tandis que le plan « droite/gauche » l’est … Ne discutez pas, c’est comme ça 🙂

Communautarisme

La société française est depuis toujours une société d’intégration ; cette caractéristique a été une source de fierté pour la France depuis des décennies.

Malheureusement, la machine à intégrer a actuellement de grosses difficultés, non par le nombre de personnes à intégrer, mais par la culture des candidats actuels à l’intégration.

Certains politiques ayant horreur d’avouer un échec, il devient donc nécessaire de condamner ce que l’on adorait hier, en l’espèce défendre le communautarisme qui apparaît donc comme une voie alternative, et qui  consiste à défendre pour chaque communauté le droit de vivre entre soi, dans des espaces culturels clos et protégés.

Certaines mauvaises langues appellent ces lieux des ghettos, et prétendent que les lois de la république ne s’y appliquent pas. Ceci est bien entendu totalement faux : Le communautarisme est le fruit de la défense des diversités ; les lieux où se développent les communautarismes sont des endroits idylliques, où règnent concorde, joie de vivre, sympathie mutuelle et entraide … J’ai nommé les banlieues.

Démocratie

La démocratie est un régime politique dans lequel le peuple est souverain, et choisit lui-même son destin.

La difficulté pour comprendre le mot « démocratie », consiste à identifier le peuple auquel le locuteur se réfère.

En effet, quand les médias français parlent de la Tunisie (pour prendre un exemple au hasard), ils rapportent le plus souvent que le régime islamique qui s’y est installé est non-démocratique.

Il est certain que le peuple français n’aurait pas choisi un gouvernement islamique pour la Tunisie ! Ce gouvernement serait donc un déni de démocratie, puisqu’un peuple éclairé comme le nôtre ne l’aurait pas élu !

Le fait que le dit pays ait légalement élu ses représentants, et ait ainsi fait des choix sémantiquement « démocratiques », est un simple épisode qu’il convient d’écarter d’un revers de main, car le nazisme a démontré que certains peuples pouvaient s’égarer, alors que nous, nous étions toujours dans la vérité.

En allant un cran plus loin, le gouvernement français est élu par le peuple de France ! Il représente donc la volonté du peuple « lumière du monde », celui des droits de l’homme.

Si donc le gouvernement français dit que le régime de tel pays est non-démocratique, il est parfaitement légitime à le faire, et exprime ainsi une vérité universelle.

Diversité

Le respect de la diversité est très proche du respect de l’altérité ; la différence est que l’altérité est sociétale tandis que la diversité est raciale.

Soyons donc plus clair :

Il y a en France des blancs et des noirs, des français de souche et des rebeux des cités … La diversité autorise les noirs de peau et les rebeux des cités à revendiquer des avantages sur les blancs de peau ou sur les français de souche.

Les raisons de ces revendications ne sont pas simples à expliquer ; il convient alors de simplifier le propos pour que les philosophes du bar du commerce puissent les expliquer simplement : « Ces revendications sont légitimes afin que la diversité soit respectée ! » ; voilà, c’est simple et clair, et ne souffre d’aucune contestation.

Attention, la diversité est une fonction injective ! Ce n’est pas parce que les noirs de peau et les rebeux des cités ont des droits que les blancs de peau ou les français de souche en ont également … il y a quand même des limites à l’ouverture d’esprit !

Egalité

L’égalité revendiquée par les révolutionnaires de 1789 était un concept pur et noble, qui consistait à affirmer que tous les hommes étaient égaux en droit et que nul ne pouvait se prévaloir de privilèges liés à sa classe sociale.

En particulier les révolutionnaires ont mis à bas tous les systèmes par lesquels des riches (nobles et bourgeois) pouvait indument exploiter les pauvres (ouvriers, paysans …).

Aujourd’hui, il existe toujours des « pauvres » (ceux qui ont des revenus en dessous du niveau médian) et des « riches » (les autres) ; les pauvres ont des avantages liés à leur classe sociale (impôts réduits, allocations diverses, droits particuliers …), avantages qui sont financés par les riches.

L’égalité, dans son acception moderne est donc tout le contraire de l’égalité de 1789 : elle consiste à affirmer que les hommes ne sont pas égaux en droit, et que suivant qu’ils sont riches ou pauvres selon les critères de l’INSEE, ils seront condamnés à payer pour la communauté, ou au contraire pourront profiter de l’état providence.

Français de souche :

La locution « Français de Souche » est un terme qui permet de créer artificiellement un communautarisme français, et donc d’expliquer que, puisque les français sont communautaristes, il serait ignoble d’interdire aux autres peuples de l’être également.

Et puis soyons clairs : les états unis ont eus les « indiens de souche » ; par un traitement adéquate, les populations arrivées d’Europe les ont cantonnées dans des réserves et tout le monde est aujourd’hui « démocratiquement » satisfait. Alors, pourquoi pas la France ?

Fondamentalisme

Le fondamentalisme caractérise un groupe d’individus qui défend bec et ongle ses idées sans accepter aucune concession.

On trouve ainsi les fondamentalistes religieux chrétiens (qualifiés également de sectaires), les fondamentalistes musulmans (appelés islamistes), les fondamentalistes juifs (le likoud), les fondamentalistes indous … etc.

Curieusement, José Bové n’est pas considéré comme un fondamentaliste, ni Jean Luc Mélenchon, ni même Cécile Duflot.

Pourtant rien ne les distingue dans leur démarche des mouvements religieux ! Allez comprendre 🙂

Indignation :

L’indignation est un concept introduit par Stéphane Hessel.

Etre indigné, c’est être révolté, mais sans avoir besoin de dire pourquoi, sans avoir besoin de dire ce que l’on veut ; être indigné se suffit en soi même.

Etre indigné, c’est être contre tout ce qui est pour et pour tout ce qui est contre (comme disait Pierre Dac).

Etre indigné, c’est parler à la télé, fort de son Bac-1 et critiquer vertement les Bac+8 qui nous dirigent au motif qu’ils n’y comprennent rien.

Etre indigné c’est dire  » y-en-a marre », « y faut qu’on », « c’est que des cons » …

Finalement, être indigné n’est pas si original que ca 🙂

Intellectuel

Etre un intellectuel est un statut spécifiquement français.

François Mitterrand, après son élection en 1981, était allé en Angleterre, et avait demandé au premier ministre d’alors, de pouvoir rencontrer des « intellectuels » ; Margaret Thatcher avait répondu que les anglais avaient des peintres, des romanciers, des mathématiciens, mais n’avait pas « d’intellectuels« .

De fait la notion « d’intellectuel » est très curieuse, si on y réfléchit bien … Elle désigne en fait des personnes, sans spécialité particulière, mais que les médias invitent pour débattre de sujets de société.

Comment devient-on un intellectuel ? Ceci reste pour moi un mystère !

Si un intellectuel raconte des absurdités ou des contre-vérités, est-il déchu de sa qualité ? pas du tout, au contraire ! (cf Caroline Fourest)

Faut-il être intelligent et impartial pour avoir le droit de débattre ? pas le moins du monde (cf Bernard-Henri Lévy)

Bon … il y a quand même des exceptions (cf Luc Ferry)

Injustice

L’injustice désigne un déséquilibre entre les situations de deux individus, ou de deux groupes d’individus ; l’injustice est une souffrance, un scandale, une raison légitime de devenir violent ; l’injustice excuse les débordements, les révoltes.

Heureusement, les gouvernements de gauche veillent à ce que les injustices soient corrigées.

La lutte contre les injustices a aujourd’hui pour objet de ramener celui qui a, au niveau de celui qui n’a pas … Ce ré-équilibrage se fait toujours par l’entremise d’une ponction financière … Personne ne s’interroge jamais sur ce qui est fait des sommes ainsi ponctionnées.

La lutte contre les injustices a pour finalité de supprimer l’effet de l’injustice, et non l’injustice elle-même.

Ainsi, le chef d’entreprise sera-t-il tondu jusqu’à quitter notre territoire, notre industrie appauvrie jusqu’à être rachetée par le Quatar ou les russes, et les jeunes dégoûtés jusqu’à ce qu’ils s’expatrient. Mais à l’issue de tout ceci, la justice régnera enfin 🙂

Laïcité

Concept complexe que celui de la laïcité.

Jusqu’à une date récente, la laïcité désignait le principe de séparation de la société civile et de la religion ainsi que l’impartialité ou la neutralité de l’État à l’égard des confessions religieuses.

Depuis François Ier (1988), la laïcité a consisté à cantonner la religion catholique à la sphère privée ; il est ainsi devenu politiquement incorrect de s’afficher catho. Très curieusement, cette laïcité là ne s’est pas appliquée aux autre religions :il était même glorieux de s’afficher juif, musulman ou même protestant.

Depuis François II (2012), la laïcité consiste à bannir et déclarer illicite toute pensée qui trouve ses fondements dans la morale ou la spiritualité chrétienne. Ainsi le mariage est-il en sursis, les fêtes carillonnées progressivement remises en cause, et toutes les barrières ethiques abattues une à une … au non de la laïcité.

Nantis

Le terme « nanti » est à rapprocher du terme « plus-démuni », traité ci-après.

Un nanti est un individu, abject et repoussant, qui gagne des sommes folles, sans travailler, et sans partager sa richesse, sauf avec ses enfants, laids et boutonneux.

Reconnaitre un nanti était simple il y a quelques années : il était coiffé d’un chapeau haut de forme et fumait des gros cigares.

Avec la campagne anti-tabac, reconnaitre les nantis est devenu plus complexe : Les écologistes affirment qu’ils roulent en 4×4, tandis que les socialistes savent qu’il s’agit en fait de la haute finance ; Mélenchon y reconnait la bourgeoisie à laquelle il promet de « prendre tout », tandis que les syndicats ont identifié de tout temps le patronat.

En tout cas, une chose est sure, les nantis sont la lie de la société. On les enverrait bien à l’étranger commettre leurs méfaits ailleurs, sauf que leur départ serait définitivement non-citoyen (cf Bernard Arnault ou Gérard Depardieu).

Pédophilie

La pédophilie est une tendance reconnue des prêtres catholiques, et par extension, des évêques, des cardinaux voire même du pape. Quand un prêtre regarde un petit garçon en souriant, il déclenche, et c’est bien normal, une réaction de dégout voire de rejet de la part des intellectuels et des leaders politiques de gauche, ceux qui nous définissent ce qui est bien ou mal pour nous.

Par contre, lorsque qu’un directeur d’école avoue des relations sexuelles avec des enfants, la presse est « interloquée » (sic ; affaire de Meillac, Ille-et-Vilaine, mars 2013).

Plus-démunis

Qui pourrait contester que l’on doive s’intéresser aux plus-démuni, d’autant que le terme « démuni » est porteur d’émotion, et évoque la spoliation : « démuni » signifie « qui n’a pas le nécessaire », « à qui on a ôté le minimum vital ».

Par ailleurs, il n’aura échappé à personne que la locution « les plus-démunis » est une locution comparative.

On est forcément plus-démuni par rapport à quelqu’un d’autre, qui est par nature moins-démuni que soi même.

De plus, si par hasard un plus-démuni s’enrichissait brusquement, il deviendrait moins-démuni et laisserait donc sa place à un plus-démuni que lui.

L’existence des « plus-démunis » est donc à la fois universelle et éternelle ! Lutter pour les plus-démunis est donc une cause, à la fois juste et sans fin ; de ces causes que l’on embrasse donc sans restriction, surtout s’il s’agit de prendre dans le portefeuille d’un autre, de préférence nanti.

Populisme

Il y a quelques années, la politique était simple : il y avait la droite, hideuse et égoïste, et la gauche qui défendait courageusement les ouvriers et les plus-démunis.

Depuis que le Front National trouve son électorat dans les couches populaires, les références du passé deviennent délicates à manier.

Il a donc fallu remplacer le terme repoussoir d’ « extrême droite » par autre chose.

Or il existe depuis 1929, un mouvement populiste dont le corpus est de s’appuyer sur le peuple et de critiquer les élites (cf le célèbre « un pour tous, tous pourris » de Coluche en 1980) ; ce mouvement étant peu connu, il était facile de récupérer son nom, et d’en faire un terme péjoratif évoquant pêlemêle : démagogie, nationalisme, fascisme, abjection, démagogie, et plein d’autres sentiments qui vous prennent à la gorge tellement ils sente le remugle …

Comme d’habitude un mot a été détourné, et redéfini, non pour soutenir un raisonnement, mais pour permettre un effet de manche … atterrant !

Sociétal

Le terme « social » désigne tout ce qui a rapport à la société ; Wikipédia, (ma référence), dit du terme « social » qu’il est parfois critiqué pour être un terme sans signification et qui ne sert qu’à empêcher toute réflexion.

Ainsi, l’économiste autrichien Friedrich Hayek écrivait-il en 1957 dans ses Essais de philosophie, de science politique et d’économie, que « l’adjectif social est devenu un mot qui ôte à toutes les expressions tout sens clair ». Il critique en particulier la déresponsabilisation induite par l’utilisation à outrance du terme social, au détriment de la responsabilité des individus libres.

Devant l’ambiguïté du terme, il était donc nécessaire de créer un mot nouveau permettant de distinguer ce qui est social de ce qui l’est, mais sans l’être tout à fait, tout en se rapportant à la même chose.

Ainsi, grâce à l’intervention récente de François Hollande, il est apparu que le sociétal est au social ce que la saucisse de Toulouse est à la chaîne d’arpenteur, à savoir qu’elles sont toute les deux en caoutchouc, sauf la chaîne d’arpenteur.

Solidarité

Il existe deux concepts intéressants à comparer : la charité et la solidarité.

Tout deux ont des effets positifs et grandissent l’homme. La différence est la suivante :

La « charité » est personnelle ; elle consiste, à prendre sur ses biens propres pour le donner à une personne qui en a besoin … C’est donc une démarche étriquée, sans avenir, sans grandeur … politiquement inutile, et suspecte d’anti-laïcité.

La solidarité consiste à demander à l’état de donner à ceux qui sont dans le besoin ; cette démarche là est noble, généreuse, et ravive la foi dans la bonté de l’homme. D’autant qu’elle ne me coûte pas grand chose.

Évidemment, faire appel a la solidarité est d’autant plus généreux que l’argent redistribué sera pris dans la poche des autres. Comme dit le proverbe : « ce qui est à toi est à moi, et tout ce qui reste est négociable ».

Tolérance :

Dans son sens le plus général, la tolérance, du latin tolerare (supporter), désigne la capacité à accepter ce que l’on désapprouve.

La tolérance en politique est l’obligation qui est faite à une majorité d’accepter les frasques d’une minorité.

A contrario, l’intolérance, est ce comportement incivil, qui consiste pour certains à défendre leur opinion, mettant de ce fait ceux qui ne pensent pas comme eux, dans la difficile situation de pouvoir avoir tort.

Transparence

Le terme « transparence » est un nom commun qui, associé à un blougiboulga fumeux, lui confère par la magie du verbe, la clarté et la pureté des sources de montagne.

« Il convient que le gouvernement explique la situation en toute transparence », signifie en fait : « l’affaire est tellement faisandée et la position du gouvernement tellement incertaine, que vous n’avez pas d’autre solution que de nous faire confiance ».

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