Et si on parlait du GIEC

le mécanisme du GIEC est mal connu … parlons-en …


Les scénarii

Fondamentalement, le GIEC travaille sur des scénarii d’évolution du climat. Chaque scénario est basé sur des hypothèses et sur des modèles mathématiques qui conduisent à une prédiction de l’évolution de température sur terre.

Je crois savoir que le GIEC a examiné 122 scénarii, et en a retenu environ une dizaine.

Les scénarii les plus optimistes prévoient une augmentation de la température à la fin du siècle de l’ordre de 1°C tandis que les plus pessimistes prévoient une augmentation de 8 °C.

Sur cette base, les scientifiques, selon leur spécialité, s’emploient à valider (ou infirmer) les hypothèses de base des scenarii ; il va de soit que leurs conclusions génèrent des débats passionnés, car invalider une hypothèse peut détruire un scénario, et jeter à bas des années d’efforts et de réflexion.

D’autres scientifiques, mesurent l’évolution réelle du climat ; ils peuvent ainsi dire si la réalité constatée se rapproche plus de tel scénario ou de tel autre.

Le comité du GIEC, enfin, organise la communication autour du status des études … Tant que le « scénario vainqueur » ne sera pas identifié, il laisse la fourchette ouverte en rappelant que ta température de notre planète peut augmenter jusqu’à 8°c à la fin du siècle … Ce qui fait la joie des journalistes.

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Qu’en est-il des hypothèses ?

Des centaines de publications scientifiques viennent conforter ou détruire les hypothèses posées.

Parmi celles- qui m’ont marquées ;

  • le gaz carbonique est un gaz à effet de serre « saturé », c’est à dire que le doublement de la quantité de CO² dans l’atmosphère n’augmenterait pas l’effet de serre dû à ce gaz,
  • le facteur majeur de l’élévation du niveau de la mer est la température des océans, lesquels mettent plus d’un siècle pour s’élever d’un degré.

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Qu’en est-il des mesures concrètes ?

  • Les mesures faites semblent montrer que la réalité confortent les hypothèses basses du GIEC,
  • la surface de la banquise diminue au nord mais augmente au sud : le bilan est que la surface de banquise augmente
  • le trou dans la couche d’ozone s’est refermé
  • les océans montent actuellement de 2mm par an (7mm par an en moyenne depuis 18.000 ans)

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Conclusion

Le comité de rédaction du GIEC, rédige des rapport de synthèse qui ne sont pas exempt de parti-pris ; même si l’évolution du climat semble plutôt conforme aux scenarii bas, la communication reste toujours très alarmiste.