Je lisais récemment un article très bien fait sur les analogies entre l’islam et certaines idéologie mortifères du passé ; ceci m’a donné à réfléchir sur la frontière que l’Islam ne devrait pas dépasser …
L’article
Je vous résume de mémoire l’article en question :
L’article compare le communisme, le nazisme et l’Islam,
Il note que ces trois « idéologies/religions » ont en commun le fait qu’elles définissent un peuple élu (les prolétaires, les ariens, l’ouma), et désignent un ennemi (les capitalistes, les races inférieures, les mécréants),
Il remarque que les trois « idéologies/religions » affirment que les ennemis veulent la perte du peuple élu,
Elles appellent toutes trois au meurtre sans pitié des ennemis (le grand soir, les camps d’extermination, toutes les sourates meurtrières du Coran).
La différence est que l’Islam voit la fin, soit par élimination des ennemis soit par leur soumission, alors que Nazisme et Communisme n’envisagent que l’élimination physique des ennemis
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Ma réflexion
Dans mon article « Islam et Salafisme » de juin 2015, je recommandais d’interdire clairement et sans détour les associations salafistes.
Cette recommandation, est aujourd’hui adoptée par tous les partis de gouvernement (qui y ajoutent en outre les Frères Musulmans).
Mais, est-ce suffisamment clair ? N’aurons nous pas demain une nouvelle obédience qui viendra prôner en France le même Islamisme politique et violent ?
Je finis par penser que la désignation de mouvements interdits, n’est pas en soi une solution pérenne.
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Alors que faire ?
Je suggère de lire le Coran (voir mon article « Comment se rapprocher des Musulmans » de juillet 2016) et d’y noter les nombreux appels au meurtre qui y sont lancés.
Puis de regarder l’article 23 du Code Pénal Français :
Seront punis comme complices d’une action qualifiée crime ou délit ceux qui, soit par des discours, cris ou menaces proférés dans des lieux ou réunions publics, soit par des écrits, imprimés, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images ou tout autre support de l’écrit, de la parole ou de l’image vendus ou distribués, mis en vente ou exposés dans des lieux ou réunions publics, soit par des placards ou des affiches exposés au regard du public, soit par tout moyen de communication au public par voie électronique, auront directement provoqué l’auteur ou les auteurs à commettre ladite action, si la provocation a été suivie d’effet.
Cette disposition sera également applicable lorsque la provocation n’aura été suivie que d’une tentative de crime prévue par l’article 2 du code pénal
Force est de constater que le Coran viole le Code Pénal, ce qui n’est pas rien !
La solution serait donc d’interdire la publication des sourates incriminées et de poursuivre toute association et tout prédicateur qui en feraient l’apologie.
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Les effets positifs d’une telle interdiction
Je ne pense pas une minute que cette interdiction aurait un effet sur les publications du Coran … Comment imaginer, en effet, qu’un gouvernement laïc puisse interdire un texte sacré !
Par contre, une telle interdiction aurait deux effets :
- Le premier, serait que désigner clairement les sourates « incompatibles avec la République »,
En effet, la « compatibilité avec la République » est aujourd’hui une notion floue, qui suscite bien des discours, mais qui ne s’appuie sur aucun élément factuel, ni pour les partisans, ni pour les opposants,
- Le second serait d’objectiver la transgression islamiste, en définissant les actions pénalement répréhensibles.
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Les effets négatifs d’une telle interdiction
Le gouvernement qui osera promulguer une telle interdiction verra se dresser contre lui, un ouragan de protestations :
- les musulmans « ordinaires » qui ne supporteront pas de voir le Coran, texte incréé, remis en cause,
- les islamo-gauchistes de tout poil qui y verront une islamophobie insupportable,
- les organisation musulmanes « modérées » qui dénonceront un amalgame …
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Et si on rêvait ?
Mais au fond, une fois les tempêtes passées, est-ce qu’une telle mesure ne serait pas de nature à créer cet « Islam de France » dont on parle tant, en obligeant les Imams à se montrer réservés sur l’interprétation stricte de ces ordres divins ?