Quelques chiffres sur l’Islam

L’article sur ce blog, sur les chiffres de la religiosité en France ne détaillait pas la pratique de l’Islam

Un article du Figaro (vite supprimé, sans doute pour cause de bien-pensance tardive), fournit le complément


Description de la population musulmane en France

Contrairement aux idées reçues, les musulmans seraient moins nombreux qu’on ne le dit : une enquête IFOP les estime entre 3 et 4 millions, soit 5,6 % de la population métropolitaine de plus de 15 ans ; ils représentent toutefois plus de 10 % chez les moins de 25 ans.

Ils sont français pour les trois quarts d’entre eux :

  • 50 % français de naissance,
  • 24 % français par acquisition,
  • 26 % de nationalité étrangère.

Sur le plan social, l’enquête observe «une prééminence nette des catégories sociales populaires et des personnes inactives et une forte sous-représentation des classes supérieures du salariat.»

En ce qui concerne la pratique, si 65 % des musulmans se déclarent favorables au port du voile, et 24 % au principe du port du voile intégral.

La pratique sociale la plus répandue reste pourtant le non-port du voile. Les deux tiers des femmes déclarent ne pas le porter et 57 % ne l’avoir jamais porté. Néanmoins elles y restent plus attachées que les hommes : 18 % d’entre elles le rejettent contre 26 %.

La fréquentation des mosquées n’est pas si importante : 30 % n’y vont jamais, 30% d’autres n’y vont que pour les grandes célébrations du ramadan, et seuls 15 % y vont une fois par semaine. En revanche, l’étude observe une grande pratique de la prière.

Concernant les normes alimentaires, «être musulman, c’est être halal», résume le rapport. La consommation de cette nourriture «devient un marqueur d’appartenance au groupe social des musulmans, y compris chez les individus n’étant pas ou peu religieux». 70 % en achètent «toujours» et 80 % la plébiscitent dans les cantines scolaires.

Les différentes « groupes » de musulmans :

  • Le premier, le plus important (46 %), rassemble des gens «totalement sécularisés» ou «en train d’achever leur intégration dans le système de valeurs de la France contemporaine», tout en ayant une pratique religieuse «très supérieure à la moyenne nationale».
  • Le deuxième (25 %) réunit des profils «plus composites» ; «La charia a une grande importance pour eux», toutefois «ils rejettent très clairement le niqab et la polygamie et acceptent la laïcité».
  • Le dernier, (28 %) est «le plus problématique», regroupant des personnes qui «ont adopté un système de valeurs clairement opposé aux valeurs de la République». Dans ce groupe, il apparaît que ce sont les personnes converties qui présentent les attitudes les plus autoritaires. Chez les salafistes (15.000 à 20.000 en France), 25 à 30 % sont des convertis, 50 à 60 % sont issus d’une famille d’origine maghrébine. Cette population est relativement jeune (entre 30 et 40 ans).

Conclusion

Si je résume, en chiffres ronds :

5,6% de musulmans … 10% dans quelques années

50% sont « compatibles avec la République » (comme disent les socialistes), 50% ne le sont pas.

Sur ces 50% non compatibles avec la République, un centième sont salafistes. Sur ces salafistes, 10% sont djihadistes, donc potentiellement terroristes. Ceci peut sembler faible, mais ça fait quand même 2.000 personnes !

Le vrai danger réside selon moi dans les 50% de musulmans qui disent que la charia est importante pour eux ! car là, ils sont potentiellement 2 millions.

 

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